Catalyseurs de projets

En chimie, on parle de catalyseur lorsqu’une substance favorise une réaction sans y participer… Organiser la disposition du mobilier, ranger, décorer, afficher, accrocher… Toutes ces actions peuvent paraître sans lien direct avec les activités d’un centre de vacances, d’un stage ou d’une école. Pourtant, elles créent un environnement plus ou moins propice à l’implication des individus et à la mise en place de projets.

Stéphane Henri, Olivier Ivanoff

 Catalyseurs de projets




Aménager : pour quoi, pour qui, comment ?

Il est banal de dire que le cadre de vie a une influence sur l’épanouissement de l’enfant. Chacun souhaite une influence heureuse, bénéfique. Utilisateurs ou parfois visiteurs des lieux destinés à la vie des enfants peuvent s’interroger si les intentions des créateurs d’espaces collectifs, des organisateurs de séjours sont bien traduites dans les équipements proposés. L’aménagement est toujours le résultat d’une décision et les choix effectués engagent souvent pour plusieurs années. Pour préparer l’écriture de l’introduction de ce dossier, j’ai reçu de Robert Lelarge un document publié en 1949 : Journées d’études sur les colonies de vacances (Vers l’Éducation nouvelle). Ce document est remarquable : c’est un compte-rendu des travaux de commissions. On y trouve les idées fortes qui fondent l’originalité des Ceméa en matière d’intervention sur les lieux de vie. La commission III « Aménagement » propose dans le détail des réponses dictées par les intentions pédagogiques. Les participants s’interrogent, ouvrent des pistes toujours d’actualité.

Intervenir dans ses lieux de vie

Lorsque nous arrivons dans un lieu comme utilisateurs, nous pouvons nous interroger sur son adaptation à nos intentions. « La première impression du cadre de vie considéré comme milieu physique de l’enfant a plutôt une tonalité émotionnelle : c’est vaste, c’est blanc, c’est chaud »1. Essayons de percevoir ce qui produit l’effet. Comment est disposé le mobilier pour l’accueil, pour la vie quotidienne, pour les déplacements, pour les activités ? Une salle à l’aspect désordonné, peut-on l’organiser différemment ? Doit-on garder soixante chaises si notre effectif est de trente ? Avons-nous besoin de toutes les tables dans cette salle ? Les circulations sont-elles évidentes, suffisantes ? Qui sont les utilisateurs, quel âge, quelle taille, quelles habitudes culturelles ? L’attribution habituelle des locaux nous convient-elle ? Premier niveau d’analyse qui va nous mettre en relation avec le responsable de la maison, que peut-on déplacer (sans oublier les impératifs exigés par la sécurité) ? Cela suppose du mobilier modulable ou pour le moins “mobile” résistant aux manipulations. Il y a encore dans des écoles des tables à bancs fixes qui limitent toute variation de l’organisation spatiale des classes.

Aménager commence par observer, analyser, proposer, déménager

Cette disposition des premiers jours doit être interrogée au cours du séjour en regardant vivre les enfants, les adultes. L’évolution de la collectivité, de son organisation, de ses activités peut inviter à modifier à nouveau la disposition et la répartition des espaces. Le choix du mode de vie proposé détermine l’aménagement. La douche est-elle pour tous au même moment ? Qui met le couvert ? Les lieux d’activité sont-ils en libre service ? Quelles priorités se donne-t-on ? Je me souviens d’un centre de vacances installé dans un collège rural où nous voulions faire oublier le cadre scolaire et développer l’autonomie des enfants. Nous étions un peu à l’étroit dans la salle à manger de la cantine. Les déplacements des enfants généraient des incidents, les repas trop bruyants incitaient à des interventions répétées désagréables. Quelles réponses au problème constaté ? Interdire les déplacements, les conversations ? Nous avons préféré créer un deuxième espace sous le préau voisin en sortant deux tables, avec claustra en toile de jute, banquette de détente réalisée d’une porte « Iso Plane » posée sur quatre parpaings. L’atmosphère des repas en a été complètement transformé avec un plus, la possibilité de dissocier le moment et la durée des repas dans les deux lieux (aujourd’hui le prix des mobiliers de jardin permet l’installation de terrasses très accueillantes). Dans un autre centre, les jeunes enfants ne pouvaient se coiffer devant les miroirs, ils avaient été fixés à la hauteur des adultes, principaux utilisateurs des lieux. Ce problème s’est vu réglé à peu de frais en suggéra de modifier le positionnement des miroirs rectangulaires (le grand côté disposé verticalement). Ces exemples posent une question essentielle : acceptons-nous les lieux proposés sans intervenir, subissons-nous les désagréments de situations difficiles ou nous autorisons-nous à intervenir dans le court terme, puis le long terme ? Si le concepteur pense pour les utilisateurs et refuse toute intervention des usagers il peut l’inscrire dans le mobilier. J’ai vu une auberge de jeunesse où les bancs du séjour, confortables, sont en béton et scellés au sol. Dans un centre de vacances, ancienne ferme rénovée, des tables de ferme rustiques et massives, séparées par des murets cimentés pour garder le style « ancienne étable » ne seront jamais déplacées et bloquent toute autre utilisation de la salle à manger…

Une démarche

Il y a des aménagements rapides, provisoires, économiques. Ils permettent de tester et valider les propositions. Un deuxième niveau peut être la réalisation d’aménagements plus élaborés. Une étape souvent escamotée est alors indispensable. On peut la nommer élaboration du programme. Il s’agit de déterminer ce que nous souhaitons en matière de pédagogie. Par exemple, pour répondre à un besoin d’affichage commencer par un questionnement : quelle est la nature des documents, le format, la quantité, la fréquence de renouvellement ? Qui affiche ? Quelle est la taille de celui qui doit regarder ? Lieu de passage, lieu de travail ? Durée de vie projetée de l’équipement ? C’est en possession de toutes ces informations que l’on esquissera des réponses possibles en terme de besoins. Par exemple 20 m2 de surfaces verticales mobiles appuyées sur les murs et pouvant se positionner à différentes hauteurs avec un dispositif de fixation des documents rapidement mis en œuvre. Les dimensions peuvent être précisées. Faire alors l’inventaire de ce qui est proposé dans les catalogues. Panneaux métalliques avec aimants, panneaux de liège avec épingles, supports adhésifs… Étudier les prix de revient. Si ces objets ne répondent pas au programme il est possible de créer son propre matériel. Si pour un court séjour, des panneaux de polystyrène appuyés contre le mur… un rouleau de carton ondulé… répondent à la fonction, pour les séjours suivants il faut proposer à l’organisateur une réponse plus élaborée. Si la recherche peut se faire avec des maquettes, il est bon de visualiser par des simulations en grandeur réelle et en volume les aménagements souhaités pour les tester en situation. Cela permet de voir des aspects non prévus. Cela évitera des réalisations et des dépenses regrettées. Je connais des cloisons mobiles très coûteuses qui ne sont jamais déplacées, des aménagements pertinents jamais utilisés. J’ai vu des documents “ scotchés ” sur des murs à côté de panneaux d’affichage vides. Cette situation doit conduire l’aménageur à expliciter ses choix mais aussi à anticiper sur les besoins des futurs usagers.

Agencer

La diversité des utilisateurs peut conduire à des choix qui ne satisfont personne. La polyvalence souvent préconisée peut être une très mauvaise réponse. Le concepteur peut, dès la construction, prévoir dans le programme des équipements qui faciliteront l’adaptabilité. Murs cloisons avec rangements intégrés, structures pouvant recevoir des rayonnages mobiles, des coffres, des panneaux, des appareils d’éclairage. Des mobiliers modulaires : plateaux et tréteaux, casiers et boîtes de rangement, meubles à roulettes, seront mis à disposition à la demande. L’utilisateur devient alors un agenceur. Chaque groupe utilisateur peut décider de l’équipement de son cadre de vie. Dans les lieux peu équipés, au centre de vacances, dans des collectivités de courte durée il est possible d’utiliser des matériaux détournés de leur fonction habituelle. Briques et planches brutes de sciage pour des étagères, cuvettes, caisses en matière plastique achetées, cageots en carton de même format, récupérés pour les rangements, séchoirs à linge pour la présentation des papiers… Les démarches de mise en œuvre seront identiques : pourquoi faire, pour quels utilisateurs, pour quel projet pédagogique ? Aménager, c’est un état d’esprit, c’est refuser de subir sans réactions des lieux mal organisés, c’est penser, projeter, réaliser des modifications qui vont changer la vie, c’est une démarche pédagogique de prise de pouvoir sur son environnement.

Bernard Gillot

1 – Conférence de Robert Lelarge, L’influence du cadre de vie sur l’épanouissement de l’enfant, Ven 328, 329.

 

La définition du Petit Robert : Aménager, c’est “ disposer et préparer méthodiquement en vue d’un usage déterminé ”. Cela suppose une démarche rigoureuse, quel que soit le niveau d’intervention.

Article extrait de Les Cahiers de l’Animation n°27



Le coin découverte en centre de vacances et de loisirs

Un coin permanent rend possible une activité autonome de l'enfant. (photos : Jean-Louis Colombiès)

Le coin découverte évoque toujours chez moi les exploits entomologiques des petits Paul et Marcel dans le roman de Marcel Pagnol “ La gloire de mon père ”. Drôle d’association d’idées… et pourtant ! Laissons parler d’abord quelques-uns de ces souvenirs d’enfance… “ La première quinzaine de juillet fût bien longue… Nous poursuivions sans conviction ces jeux d’écoliers tout à coup rapetissés et désenchantés par l’approche lente mais sûre des jeux éternels des grandes vacances. Je me répétais sans cesse quelques mots magiques : les pinèdes, les collines, les cigales… Je n’en avais jamais vu de près… c’est pourquoi écoutant les chanteuses égarées qui nous narguaient… je pensais sans la moindre poésie : “ toi ma vieille, quand nous serons dans les collines, je te mettrai la paille au cul ! ”, telle est la gentillesse des petits anges de huit ans…” conclut délicieusement Pagnol.

Je vous passe, ou plutôt vous invite à lire ou relire les “ expériences scientifiques ” menées sur les fourmis, cigales et autres mantes religieuses qui occupaient les journées de ces deux petits citadins, à la découverte de la nature, de leur environnement. J’imagine des sourcils protecteurs se froncer : est-ce de l’éducation à l’environnement que d’enflammer les fourmilières, de livrer des sauterelles en pâture aux araignées ou d’organiser des combats de “ tigres des insectes ”, pardon de mantes religieuses ? Que devient le respect du vivant ? D’aucuns pourraient répondre que comme la science, l’éducation ne se fait pas sans “ casser des œufs ” et qu’en matière de respect du vivant (à commencer par le respect des droits de l’homme) les adultes sont parfois mal placés pour ce type d’indignation. Mais la réponse est ailleurs… revenons au CVL et au coin découverte. Une forme d’animation indirecte qui structure souplement l’espace et le temps de vie de l’enfant

Les coins permanents d’activités incitent, facilitent, rendent possible une activité choisie et autonome de l’enfant qui part de sa réalité, qui ne fige pas son activité dans le seul schéma des adultes, tout en permettant aussi de faire évoluer celle-ci vers des objectifs d’éducation (y compris à l’environnement)… On sait combien dans des formes de loisirs collectifs, les temps calmes, les temps non animés, les temps individualisés, les temps choisis, sont importants. Ils n’ont rien à voir avec ce que certains appellent à tort des temps libres dans lesquels l’animation s’effacerait au profit d’un type de garderie, durant laquelle seule la sécurité des enfants serait encore un objectif !

Les coins permanents d’activités sont une réponse concrète. Forme d’animation indirecte, ils permettent à l’adulte un autre type d’intervention que la seule conduite d’activité. Plutôt une présence, un accompagnement, résultat d’un travail d’organisation antérieur. Ils permettent aussi cette observation des enfants qui offre souvent, pour peu que l’on sache et que l’on veuille regarder, la réponse à la sempiternelle question de la réunion du soir “ qu’est-ce qu’on pourrait faire demain ? ”. L’observation un peu fine de ces temps met en évidence des centres d’intérêt que des activités judicieusement proposées pourront venir prolonger.

Parmi les coins permanents d’activités, le coin découverte, sans bien entendu exercer un quelconque monopole (il existe aussi le coin lecture, peinture, jeux, expression…) peut occuper une place importante et même constituer un véritable “ pivot ” d’un projet de découverte et d’éducation à l’environnement en CVL.

Un lieu familier et visible. Une surface de pose et d'affichages.

Un carrefour avec trois critères de base et un minimum de matériel

Un coin découverte, cela ressemble à une croisée des chemins des enfants dans le centre réunissant les caractéristiques suivantes : un lieu familier et visible, une surface de pose minimale et une surface d’affichage. Le décor est planté : un hall ou une salle à manger, deux ou trois tables avec une étagère, des murs avec des panneaux où l’on peut afficher. Du matériel ? Oui, mais rien de très sophistiqué :

  • des contenants, beaucoup de contenants faciles à transporter en toute sécurité (boîtes plastiques transparentes, boîtes de pellicules photos, sacs congélation, petites boîtes loupes, voire boîtes fermées et aérées vendues en magasins spécialisés, des petites épuisettes, filets pour les captures (nous y revoilà) ;
  • des contenants plus importants, donc non mobiles, qui accueilleront les trouvailles, les captures, comme des aquariums, des terrariums (trouvables en commerce, à récupérer ou à fabriquer) ;
  • un peu de matériel d’observation : quelques jumelles, des loupes, et comble de la richesse, une loupe binoculaire (chère mais quelle manière d’approfondir la découverte en plongeant dans l’univers microscopique !) ;
  • quelques ouvrages documentaires, à la fois pour la détermination (les carnets nature des Éditions Milan sont d’un excellent rapport qualité-prix et très accessibles) pour inciter à approfondir la découverte (la série des Copains chez Milan, des ouvrages Gallimard).

Un petit musée vivant, point de départ et point d’aboutissement des activités de découverte

Le coin découverte vit comme un carrefour où l’on vient librement prendre des “ outils ” de capture et de découverte (ce qui signifie au passage qu’avec quelques règles posées, c’est autorisé, voire encouragé), où tout naturellement et parfois triomphalement on expose aussi ses trouvailles (les contenants de réception sont là pour cela). Les boîtes sont donc un peu le symbole du coin.

Le coin découverte devient une sorte de “ musée vivant ”, à la taille des enfants, réalisé par les enfants, et pour les enfants. Lieu d’aller-retour, on y prend, on y ramène, et on vient y voir. Au début du coin, les “ rois ” en seront les petits animaux (têtards, insectes, lézards, crustacés…) qui fascinent les enfants et sont aussi accessibles à la capture (laissons s’exprimer cet atavisme en posant juste quelques règles de respect !).

Mais cela peut évoluer avec le temps et pour peu que les adultes jouent le jeu. Les enfants sont “ fouineurs ”, “ dénicheurs ” (l’origine des mots est intéressante !) et ils ramènent quantité de trésors (plumes, os ou squelettes, nids, écorces, cailloux, fleurs, champignons…). Les adultes ont un rôle à jouer : s’intéresser à ces trouvailles, aider à identifier, observer, comprendre, aider aussi à mettre la trouvaille en valeur (cette forme de socialisation est importante : poser la plume sur un joli papier, imaginer le jeu de devinette pour les écorces, faire tester aux autres la dureté de la roche, donner des informations sur les crustacés…).

Les adultes peuvent aussi aider à faire vivre et évoluer le coin avec quelques trouvailles originales ou prestigieuses qu’ils mettront en évidence avec des petits “ trucs ” interactifs : faire voir une sporée de champignons, des poils de sangliers, une pelote de rejection de rapaces à faire décortiquer, faire expérimenter telle astuce d’une plante… Autant d’appâts qui fonctionnent bien ! De même, avec doigté, ils peuvent accompagner les trouvailles en affichant quelques documents visuels tirés de revues nature pour enfants, telles que Wapiti, Hibou, de fiches de la Hulotte ou de la Gazette des terriers, qui permettront de prolonger la découverte.

D’autres évolutions sont possibles : le coin suscite des envies et permet autour de lui d’en parler… partir à la recherche de traces et indices de présence d’animaux, explorer la mare ou la côte rocheuse, aller voir des oiseaux ou des marmottes… Autant d’activités que le coin pourra prolonger aussi sous forme de mini-expositions réalisées par les enfants sur tel ou tel thème.

L’adulte doit savoir être présent sans imposer sa présence

Les adultes devront avoir plusieurs rôles :

  • prévoir et installer, on l’a déjà vu, ce qui veut dire aussi suivre au quotidien : qu’en est-il du matériel ? des captures ? des trouvailles ? Il faudra être vigilant à ce que les règles de base soient respectées. Parmi celles-ci, la particularité du coin découverte, c’est de “ manipuler du vivant ”, et plutôt que de moraliser ou de théoriser abstraitement, il y a là une occasion d’apprentissages réels : comment nourrit-on le lézard capturé ? combien de temps le garde-t-on ? dans quelles conditions ? Il faut éviter de transformer le coin en mouroir en responsabilisant les enfants sur leurs trouvailles ;
  • provoquer en enrichissant le coin pour stimuler de nouvelles découvertes, faire évoluer celui-ci, car sinon il perdrait vite de son intérêt ;

    Un musée vivant pour les enfants.

  • accompagner la découverte. C’est sans doute le plus délicat. Cela nécessite de la disponibilité durant les temps calmes. Au début, surtout, il faut éviter de marquer trop la présence adulte qui pourrait effaroucher. Savoir être présent donc, sans imposer sa présence, le dosage est subtil ! Lors des retours des trouvailles, il faut savoir montrer son intérêt, questionner (où ? quand ? quoi de particulier ?…), se poser aussi des questions en observant avec les enfants (que l’on ait ou pas les réponses, on finira bien par les trouver). Il faut aussi éviter d’identifier à leur place, en les aidant plutôt à faire et à vérifier des hypothèses. Il faut inciter enfin à valoriser la trouvaille dans le coin, sans se substituer à l’enfant ;
  • savoir voir ou entendre des intérêts : le coin nature a ses habitués qui l’alimentent et le visitent régulièrement, quand ils ne le font pas visiter eux-mêmes ! Directement ou non, ils font entendre ou montrent des prolongements possibles : faire une balade oiseaux, aller pêcher, tenter de voir des animaux… Il a aussi ses visiteurs furtifs qui ne veulent pas trop s’y montrer et qui attendent, se contentant de “ butiner ” en attendant peut-être un jour de… Alors, et si finalement le coin découverte n’était qu’une façon de permettre à des millions de petits Paul ou Marcel de pouvoir vivre en CVL la magie de l’exploration et de la découverte de leur environnement proche ? “ Ces jeux éternels des grandes vacances ”, dont parlait si justement Pagnol, sont aussi une forme d’éducation à l’environnement, voire à l’enfance, une étape indispensable de celle-ci.

Jean-Louis Colombiès

Article extrait de Les Cahiers de l’Animation n°17