N°116 – mardi 10 septembre 2013


SOMMAIRE :

LA LETTRE HEBDO

L'AGENDA

LES VACANCES ET LES LOISIRS
• Les stages BAFA et BAFD
• Week-end de formation des formateurs de l’animation volontaire les 21 et 22 septembre à Taussat
• Week-end cabanes les 12 et 13 octobre, dans le Lot

EUROPE ET INTERNATIONAL
• Offre de stage de Formation Professionnelle Qualifiant en Mobilité Européenne LEONARDO CEMEA Aquitaine 2013-2014

RENDEZ-VOUS DU RÉSEAU
• Mobilisation des militants et militantes sur des questions sociétales au niveau national, à l’échelle européenne et internationale

PÉDAGOGIE ET RESSOURCES
• Les colos aujourd’hui : un modèle de vacances socialement partagé qui perdure et se transforme
• L’accessibilité des jeunes aux séjours collectifs et de loisirs
• Éducation à la Parité, à la Mixité et au Genre – Actes du colloque de Saint-Denis – Mars 2012
• Jeunes en Errance et Addictions, Recherche pour la Direction Générale de la Santé

 

LA LETTRE HEBDO

SOMMAIRE

Tous les rendez-vous qui sont proposés sont destinés à l’ensemble des militant(e)s et futur(e)s militant(e)s et ont la prétention de répondre à un besoin de formation. Alors pensez à nous prévenir de votre intérêt de participer aux actions des Ceméa Aquitaine.

Pour être diffusées, vos infos (rendez-vous, comptes-rendus, invitations) doivent parvenir au plus tard le lundi soir à l’adresse suivante : info@cemea-aquitaine.asso.fr.

Vous pouvez également rédiger un article sur notre site interne et le déposer dans la rubrique “LETTRES-INFOS”.

 

L'AGENDA

SOMMAIRE

Rendez-vous internes

Autres rendez-vous

• les 21 et 22 septembre, à Taussat (33)
     Week-end de formation des formateurs de l’animation volontaire
 
• vendredi 27 septembre, à Boucau (64)
     Soirée jeux
 
• samedi 28 septembre, à Boucau (64)
     Groupe environnement
 
• les 5 et 6 octobre, à Boucau (64)
     Ecrire son bilan de formation BAFD
 
• les 5 et 6 octobre, à côté de Cahors (46) Attention : changement de dates
     Week-end cabanes
 
• vendredi 25 octobre, à Boucau (64)
     Soirée jeux
 
• vendredi 29 novembre, à Boucau (64)
     Soirée jeux
 

Pour chacun de ces rendez-vous, prendre contact avec Fabienne
 
• les 27, 28 et 29 septembre 2013, en région Rhône Alpes
     Journée d’étude et rencontre du groupe national "accueillir la différence"
 
• les 28 et 29 septembre 2013, à Fondette (37)
     Week-end de formation des administrateur-rice-s
 
• du 3 au 6 octobre 2013, en Belgique
     Formation « pour une éducation à l’égalité des genres »
 
• les 12 et 13 octobre 2013
     Week-end « Anim/Inter »
 
• du 9 au 13 décembre 2013, à Grenoble
     Séminaire voyage et temps libérés

 

LES VACANCES ET LES LOISIRS

SOMMAIRE

Les stages BAFA et BAFD



Appel à renforcer les équipes de stage de septembre-octobre.

 

Vous trouverez sur le site interne les stages de septembre et d'octobre.

Vos prévisions d’encadrement de septembre et d'octobre 2013
(cliquez ici pour retrouvez les stages sur le site interne - Pour accéder au site interne, vous avez besoin de l’identifiant et du mot de passe ; si vous ne les connaissez pas, demandez-les nous).

Pour encadrer un stage... C’est simple !
Vous choisissez le ou les stage(s) qui vous intéresse(nt) et vous prenez contact par mail ou par téléphone avec :
Fabienne ou avec Catherine ou avec Gyl ou avec Pierre ou avec Adam ou encore avec Dominique.

Pour les stages sur site, l’association prend en charge les frais d’hébergement éventuels des formateurs (hôtel si besoin).

Si vous êtes « nouvelle formatrice ou nouveau formateur », pensez à nous le préciser.

Le (?) indique que nous sommes en attente de confirmation de la personne.

 

SOMMAIRE

Week-end de formation des formateurs de l’animation volontaire les 21 et 22 septembre à Taussat


Les formateurs et fomatrices des stages BAFA et BAFD vont aussi faire leur rentrée le WE des 21 et 22 septembre à Taussat sur le bassin d'Arcachon.

Une rentrée pour se parler des séjours d'été
Une rentrée pour pratiquer des temps de formation sur l'activité
Une rentrée pour se rencontrer convivialement et/ou
Une rentrée pour acueillir ceux et celles qui veulent nous rejoindre pour devenir militant-e
Une rentrée pour partager nos envies, nos intérêts, nos compétences
Une rentrée pous se projeter sur l'année nos soirées, nos WE, nos groupes, nos stages
Une rentrée comme un nouvelle année pleines d'intentions avant le Congrès de Grenoble

Une rentrée dans le lien pour s'inscrire avant le 12 septembre

Nous avertir en ligne de votre présence au « Week-end de formation des formateurs de l’animation volontaire des 21 et 22 septembre 2013 » : suivre ce lien.

A vous de RENTRER

Déjà une bonne vingtaine d'inscrits. Faites vite ! Les places sont limitées...!

 

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Week-end cabanes les 5 et 6 octobre, dans le Lot


ATTENTION - CHANGEMENT DE DATES !

Pour des raisons de calendrier et de coordination, nous sommes amenés à avancer le week-end, il se tiendra donc les 5 et 6 octobre.

Ce week-end inter-régional est organisé par des militantes et des militants des Ceméa d’Aquitaine, de Midi-Pyrénées et de Languedoc-Roussillon. En partenariat avec l’association Etudes et Chantiers de Midi-Pyrénées, il se tiendra dans une forêt du côté de Cahors dans le Lot (46) et accueillera des militantes et des militants de Montpellier, Toulouse, Nantes et bien sûr Bordeaux et de leurs alentours.

Durant ces deux jours, les objectifs sont de partager et de se former autour de la construction de cabanes, de manger, de dormir et de pratiquer des activités dans la forêt.

L’arrivée pourra se faire dès le vendredi.

Nous organiserons un départ collectif au départ de Bordeaux ou des alentours pour nous y rendre ensemble ; un covoiturage pourra également de mettre ne place au départ de Toulouse pour les militantes et les militants plus proches.

Ce week-end est destiné aux formatrices et formateurs de l'animation volontaire et peut accueillir celles et ceux qui souhaitent le devenir : anciens stagiaires et nouveaux militants (l'adhésion aux Ceméa est nécessaire).

Pour plus d’informations et pour signaler votre intérêt pour le week-end cabanes, veuillez prendre contact avec Gyl au 06.87.53.88.01 ou par courriel gyl.chassignet@cemea-aquitaine.asso.fr.

Gyl Chassignet pour le GPAV

 

EUROPE ET INTERNATIONAL

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Offre de stage de Formation Professionnelle Qualifiant en Mobilité Européenne LEONARDO CEMEA Aquitaine 2013-2014


Statut des candidats : Stagiaire de la formation continue et professionnelle ou Demandeur d’Emploi (maintien des droits Assedic).

Compétences ou diplômes : Titulaire d’un diplôme de niveau 5 (et infra), 4 ou 3 dans les Métiers concernés ou Expériences (exemple: Animation BAFA requis)

Type de stages : Insertion et découverte socioculturelle, Immersion dans un cadre professionnel et réalisation de micro-projets

Secteurs d’activités concernés :  Métiers de l’Animation, du Sport et de la Jeunesse et du Travail Social (AS, Educateur spécialisé, ME, CES, TISF, AMP, etc), Métiers de l’Art et de la Culture (Théâtre, musique, danse, etc), Métiers du Social et du Médicosocial (Etablissements et services social et médico-social, Handicap, etc ), Métiers de la Petite Enfance (Auxilière puéricultrice, Educateur jeune enfant, etc.), Métiers des Services à la la personne (Assistant familial, Technicien en économie sociale et familiale, Auxiliaire de vie, Aide à domicile, Garde d’enfants et employés familiaux, etc), Métiers de la Communication (Webmaster, Chargé de communication on line, Responsable éditorial web, Journaliste on line, Community manager, consultant e-réputation, Digital planner, Directeur artistique web, Webdesigner etc), Métiers de la Formation et du Développement (Chargé de projet et de développement, formateur, etc. ), Métiers du Tourisme et de la Restauration (uniquement dans le domaine alternatif de l’Economie Sociale Et Solidaire : Collectivités, Associations, Coopératives).

Profils : Personnes ayant déjà des compétences dans le Métier choisi ou une expérience avec des pratiques personnelles transférables et utilisables dans l’activité professionnelle.
Forte capacité d’autonomie individuelle, capacité d’initiative et de collaboration pour le travail en équipe, disposition à la vie en groupe.

Durée des stages :
Départ en groupe : 15 jours à 4 semaines avec la possibilité d’effectuer 2 stages en mobilité pour les personnes du même groupe dans le même pays (Ouverture du stage uniquement si le groupe est complet).

Départ en individuel : 12 à 26 semaines avec la possibilité d’effectuer 2 stages en mobilité pour les personnes dans le même pays (Ouverture du stage toute l’année).

Période de programmation des stages : 2013-2014 : Fin des stages obligatoire le 30 mai 2014. 2014-2015 : Fin des stages obligatoire le 30 novembre 2015.

Pays d’accueil des stagiaires : Portugal (Lisbonne, Porto), Lituanie (Visaginas Vilnus), Allemagne (Berlin, Francfort), Italie (Bologne), Irlande (Dublin), Grèce (Gastounie), Espagne (Eusakadi, Aragon, Navarre), Belgique, Pologne, Suède, Malte, Bulgarie, Hongrie, Slovaquie, Roumanie.
NB : D’autres pays d’accueil sont envisageables mais doivent faire l’objet d’une validation préalable par le Chargé de Mission.

Sélection des candidats : Les Jurys de sélections sont programmés chaque mois selon la procédure suivante : Le candidat dépose son CV et sa lettre de motivation sur la plateforme internet. Il reçoit une convocation au jury de sélection. (prochain jury 5 septembre).

Séminaire de préparation : Les séminaires de préparation sont de 3 jours obligatoires, avec des formateurs CEMEA et programmés chaque mois : 567 sept, 345 oct, 31.1.2 nov, 5.6.7 dec. 2013 (Programmation 2014  en cours).

Financements  : Forfait pour les frais de séjour (voyage, hébergement, transports, alimentaire, frais pédagogique, frais d’apprentissage linguistique) avec une aide apportée pour les personnes pouvant justifier d’un domicile en Région Aquitaine.

Réunion d’information : Bordeaux (33) 14h00 : Mercredi 11 septembre 2013 /  Boucau (64) : 14h00 : Mercredi 18 septembre 2013 / Calendrier (à venir)

Contacts : Eric GALLIBOUR  / CEMEA Aquitaine / Chargé de Mission Europe International Tel 05 56 69 17 92 Email :secretariat@cemea-aquitaine.asso.fr

 

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RENDEZ-VOUS DU RÉSEAU

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Mobilisation des militants et militantes sur des questions sociétales au niveau national, à l’échelle européenne et internationale


Formation « pour une éducation à l’égalité des genres » du 3 au 6 octobre 2013, à Grivegnée (Liège), Belgique.

Elle pourra accueillir 20 militants et militantes des Ceméa France, et 10 militants et militantes des Ceméa Belgique. L’engagement sur la totalité de la formation est indispensable

Dans le cadre du dispositif national de formation des militants et militantes, les Ceméa Belgique accueil une formation nationale sur la question du genre ouverte à l’ensemble du réseau. Cette formation s’appuie sur les travaux développés par les Ceméa Belgique dans une perspective éducative. Elle vise à permettre l’appropriation de références, de positionnements et de pratiques pour agir sur les terrains d’intervention des Ceméa, pour intervenir sur les situations et transformer les pratiques sociales.

Contact : Secrétariat de la direction Vie pédagogique Vie associative à l’attention de Marie-Christine AMELOT

Lien Militants

 

PÉDAGOGIE ET RESSOURCES

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Les colos aujourd’hui : un modèle de vacances socialement partagé qui perdure et se transforme



Bulletin de l’OVLEJ n°42, juillet 2013

Le départ en colos, où en sommes-nous ?
Partir en colos, la dernière étude de l’Ovlej-Études et recherches de la JPA présente un état des lieux de ce qui apparaît plus que jamais comme une pratique collective ancrée dans le vécu des familles. Dans les représentations collectives, le départ en colos s’affirme sans ambiguïté comme un repère social pour le vivre ensemble pendant le temps des vacances.
Expérience spécifique entre plaisir, apprentissage de la vie avec les autres et ouverture au monde, c’est la plus-value que les usagers accordent au départ en colos, quel que soit le milieu social des familles interrogées.
Le nouveau bulletin de l’OVLEJ permet de prendre la mesure de ces constats actualisés.
Il fournit des données sur ce qui fait l’attractivité de ce modèle de vacances et de ce qui en constitue les freins et les leviers.
L’impact de l’action et des aides apportées aux familles reste déterminant.
L’étude rappelle que sans ces interventions, le départ en colos des enfants et des jeunes est compromis quand ils vivent dans des familles à revenus moyens ou modestes.
Chacun doit pouvoir mesurer dans un contexte économique et social source de tensions et de retrait sur soi, les enjeux de l’accessibilité à ces vacances collectives qui participent à entretenir et préserver le ciment social du vivre ensemble.

Bulletin n°42 - Juillet 2013

 

SOMMAIRE

L’accessibilité des jeunes aux séjours collectifs et de loisirs



Rapport d’information déposé par la Commission des Affaires Culturelles et de l’Education à l’Assemblée Nationale le 10 juillet 2013, présenté par M. Michel Ménard, rapporteur.

La commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale a souhaité qu’une mission d’information fasse l’état des lieux de l’accueil collectif des mineurs (ACM) afin d’étudier l’opportunité d’instituer un volontariat de l’animation au profit des jeunes animateurs qui participent occasionnellement, pendant leurs vacances, à l’encadrement de ces accueils, qu’ils se tiennent dans des centres de vacances, de loisirs ou dans des campements.

Les accueils concernés sont ceux définis par les articles L. 227-4 et R. 227-1 du code de l’action sociale et des familles. Ce sont les accueils collectifs de mineurs scolarisés qui ont un caractère éducatif et sont organisés pendant les vacances scolaires, les congés professionnels et les loisirs.

La réglementation très stricte qui s’applique à ces accueils ne concerne pas toutes les activités auxquelles participent les jeunes en dehors de l’école et de leur famille mais seulement celles pratiquées dans certaines conditions, qui tiennent au nombre de mineurs accueillis, à la durée et à la fréquence des séjours et à leur hébergement la nuit.

Ces conditions définissent trois catégories administratives : celles des séjours qui incluent l’hébergement de plus de 6 mineurs hors du domicile des parents ou des tuteurs, ne serait-ce que pour une nuit ; celles des accueils de loisirs sans hébergement (ALSH) qui rassemblent, au moins deux heures par jour, plus de treize jours par an, de 6 à 300 mineurs ; celles de séjours de scoutisme dès qu’ils rassemblent au moins 7 mineurs.

Ces catégories administratives recouvrent en pratique trois formes d’accueil qui sont apparues successivement à la fin du XIXe siècle et au XXe siècle. Les accueils avec hébergement de plus de trois nuits étaient appelés auparavant centres de vacances et, à l’origine, colonies de vacances puis plus simplement colos. Les camps scouts, apparus dans les années 1920 en France, bénéficient d’un régime juridique à part.

Les accueils ou centres de loisirs, appelés autrefois patronages ou centres aérés, sont apparus plus tardivement encore. Ils se sont multipliés à partir des années 1970 et organisent depuis peu des hébergements courts d’une à quatre nuits, appelés mini-camps, pour de petits groupes de mineurs qu’ils accueillent à la journée le reste de l’année. Ces mini-camps sont considérés comme une activité accessoire de l’accueil de loisirs et non pas comme un court séjour de vacances sur place.

Ces trois catégories d’accueils sont soumises à un régime de déclaration préalable et d’encadrement par des personnels brevetés diplômés ainsi qu’à de nombreuses normes réglementaires qui protègent la sécurité physique et morale des mineurs. La réglementation réserve un sort particulier aux accueils qui ont pour objet une activité réglementée, qu’elle soit sportive, linguistique, artistique ou culturelle ainsi qu’aux accueils de scoutisme. Les rencontres européennes de jeunes et les chantiers de jeunes sont déclarés et enregistrés séparément.

L’organisation des accueils est encore très majoritairement associative et sans but lucratif. Elle dépend en premier lieu de l’âge des publics concernés, les moins de six ans relevant du régime de l’accueil de la petite enfance dans des lieux distincts, soumis au code de la santé publique et non pas à celui de l’action sociale.

Alors que la réglementation rapproche progressivement le statut des accueils de loisirs sans hébergement et celui des séjours de vacances, les activités périscolaires et classes de découvertes restent soumises au régime juridique des établissements scolaires, distinct de celui des ACM, bien que leur organisation et leur encadrement présente des analogies avec les accueils de mineurs et que leur fréquentation soit soumise aux mêmes évolutions.

Parmi ces évolutions, le recul constant des départs de jeunes en séjours collectifs, remarqué depuis 1995, est devenu préoccupant au point que la commission des affaires culturelles crée une mission d’information sur l’accessibilité des jeunes aux ACM. La mission a entendu en auditions toutes les parties prenantes. Elle les a interrogés sur les causes possibles de la désaffection progressive dont pâtissent les accueils avec hébergement de plus d’une semaine par rapport aux accueils de loisirs ou de scoutisme dont la fréquentation progresse.

Il est apparu, à l’issue des travaux, que cette désaffection coïncide avec une baisse du taux de départ en vacances des mineurs, inédite depuis les années 1960. Cette baisse se traduit par le repli des temps libres des jeunes, en particulier des jeunes urbains, sur leur vie de quartier et sur les activités proposées par leur commune, qui sont, elles, encore très soutenues par la branche famille de la sécurité sociale. Ce repli provoque une perte de la culture familiale des vacances, préoccupante pour la cohésion nationale.

Ce repli ne concerne pas seulement les 3 millions de jeunes de 5 à 19 ans qualifiés d’immobiles parce qu’ils ne partent jamais en vacances mais également ceux qui partent moins, ou moins loin, des domiciles des parents. La mission a examiné les facteurs administratifs et sociologiques qui les écartent des séjours de vacances et surtout ceux de la hausse des prix, qui rendent ces séjours inabordables pour les enfants issus de familles modestes quand elles ne reçoivent d’aides ni de leur employeur, ni des caisses d’allocations familiales (CAF).

La mission a relevé, face à cette désaffection, les bienfaits éducatifs propres aux séjours collectifs avec hébergement. Elle propose un plan d’action national et territorial pour contrecarrer cette désaffection, qui, d’une part, entraîne la fermeture des centres de vacances et affecte, d’autre part, l’économie touristique locale, en particulier en zone rurale ou de montagne.

Le rapport

 

SOMMAIRE

Éducation à la Parité, à la Mixité et au Genre – Actes du colloque de Saint-Denis – Mars 2012



Les professionnel-le-s de l’animation apparaissent isolé-e-s sur un certain nombre de problématiques sociales. Les questions de relations entre les filles et les garçons dans les structures d’animation apparaissent parmi ces préoccupations.
Il semble donc urgent de trouver les occasions de confronter collectivement ces réalités, pour trouver des modalités d’actions et d’interventions susceptibles d’assurer une meilleure prise en compte des enjeux d’éducation autour du genre, de la mixité et de la parité.
La Recherche – Action – Formation « Mixité Parité Genre » conduite par les CEMÉA Île-de-France entre 2009 et 2011 a bénéficié de subventions de collectivités  territoriales et en particulier du Conseil Régional d’Île‑de-France et des Conseils Généraux 95, 77 et 91.

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SOMMAIRE

Jeunes en Errance et Addictions, Recherche pour la Direction Générale de la Santé



François Chobeaux & Marie-Xavière Aubertin

Préalables : les jeunes en errance, le réseau « jeunes en errance »

Les jeunes en errance
Les utilisations de ce terme sont multiples, et concernent des populations très diverses. Depuis le début des années 1990 il est question dans les discours professionnels et médiatiques des jeunes « en errance », « en errance active », en « errance immobile », en « errance territoriale ».

On parle également des publics en « errance psychique », en « errance internationale »… Le terme générique « jeunes en errance » est passé dans le vocabulaire de l’action politique depuis quelques années, sans qu’une définition claire en soit donnée. La recherche présentée ici a été clairement centrée sur les jeunes dits en « errance active », qui revendiquent leur statut de marginalité en affirmant avoir choisi ce mode de vie dans une démarche de mise en cohérence entre leurs pensées et leurs actes. Certains de ces jeunes sont très visibles par leurs choix vestimentaires, leurs comportements en public, les chiens qui les accompagnent… Ils se disent et on les dits zonards, punks, punks à chiens, travellers… D’autres sont nettement moins visibles, plus discrets du moins durant la période où ils rejoignent peu à peu ce premier public :

  • des jeunes en grande difficulté psychologique sortants de MECS, d’ITEP, d’EREA, d’IME1, qui se retrouvent sans solutions viables à 18 ans, et rejoignent alors l’errance active en radicalisant leurs discours et leurs comportements dans une dynamique de rejet global du social réactif au rejet social qu’ils pensent subir ;
  • des jeunes de milieux populaires qui ambitionnaient des avenirs banals, « normaux », qui s’y sont engagés pour certains et qui se trouvent en détresse sociale à la suite d’une accumulation de ruptures personnelles (relation de couple, emploi, logement…), et qui ne trouvent pas de réponse qui leur semble adaptée dans les dispositifs de soutien. Ceux-là aussi se radicalisent par réaction ;
  • des jeunes amateurs de fêtes marginales, qui passent peu à peu de l’intérêt pour la fête, la musique, l’évènement culturel, à un intérêt pour une marginalité alors découverte durant ces évènements. Ce qui fait l’unité de ces publics aux origines diverses, plus que l’apparence physique et vestimentaire, est donc clairement la production d’un discours de rejet de la société et une revendication du statut de marginalité. Ces affirmations et revendications sont évidemment à interroger.

Combien sont-ils ? La question est permanente, la réponse difficile car la catégorie « Jeunes en errance » n’est pas une catégorie statistique, pas plus qu’elle n’est une catégorie claire pour les politiques sociales. Les chiffres de l’INSEE sur les exclusions du logement « normal » (sdf, habitat indigne, hébergement social2) montrent qu’il y avait en France au milieu des années 2000 133 000 sdf et 89 000 personnes en « habitats de fortune ». 26 à 30% d’entre ces personnes étaient âgées de moins de 20 ans. Comment identifier dans ces grands chiffres les 18-30 ans à la rue, en squat, en camion, en dynamique d’errance ?

D’autres chiffres issus des enquêtes INSEE-SDF du début des années 2000 montrent que 25 à 30% des personnes rencontrées étaient âgées de 18 à 30 ans. Parmi ceux-ci, combien en dynamique d’errance revendiquée ? Une autre possibilité de chiffrage consisterait à évaluer par ville, au même moment, le nombre de jeunes en errance. Le moment à choisir n’est pas neutre : les tailles des populations ne sont pas les mêmes en hiver et en été. Un sondage fait auprès d’équipes du réseau « Jeunes en errance  » donne des fourchettes indicatives : 100 à 300 dans des grandes villes préfecture de région, 30 à 50 dans des villes de taille réduite préfectures de départements ruraux, 500 dans les files actives des équipes d’un département rural et de montagne. Une multiplication de ces chiffres par le nombre de villes de mêmes tailles et par le nombre de départements ruraux appréciés des jeunes conduit à proposer très prudemment une fourchette de 10 000 à 30 000.

Que consomment-ils ?

Ici également les chiffres nationaux sont difficiles à exploiter. Si on sait assez précisément ce qui est consommé en France par tranche d’âge, par région, parfois par sous-public, avancer des chiffres fiables concernant les consommations particulières des jeunes en errance n’est pas possible. Les enquêtes comme celle dont il est rendu compte ici portent sur des échantillonnages beaucoup trop réduits et aléatoires, les populations ne sont pas définies avec assez de précisions… Nous renvoyons les lecteurs au tout récent document de synthèse réalisé par l’OFDT3 en mai 2013, Drogues et addictions. Données essentielles. Edition 2013, disponible sur le site de l’OFDT.

Le réseau « Jeunes en errance »
Les travaux de ce réseau national sont beaucoup évoqués et utilisés dans ce rapport de recherche. Il s’agit d’un réseau d’environ 250 structures de terrain qui ont au moins pour partie des jeunes en errance revendiquée dans leur file active. Ce réseau est animé par l’association nationale des Ceméa4 par conventions successives avec la Direction Générale de la Cohésion Sociale. L’ensemble des travaux de ce réseau est en accès libre sur internet


Jeunes en Errance et Addictions, Recherche pour la Direction Générale de la Santé